La douleur est le premier motif de consultation médicale, et il est effectivement bon de se rapprocher du médecin pour identifier les causes de la douleur.

Que la douleur provienne de l’intérieur du corps (organe, muscle, tendons…) ou de l’extérieur (coup, brûlure, piqure…) elle est identifiée par les sens, transmise par le système nerveux et la moëlle épinière jusqu’au cerveau. C’est le cerveau qui lui donne un sens, détecte une intensité, génère une réaction de défense de l’organisme. Comme le cerveau qualifie la douleur en fonction de son expérience et de ce qu’il a appris, il est possible d’avoir une action sur lui pour modifier sa gestion de la douleur.

Loin de nous de vouloir supprimer la douleur car elle est utile pour éviter de graves accidents ou des situations qui s’aggraveraient s’il n’y avait pas de réaction. Mais une fois l’alerte donnée, le risque pris en compte, la douleur n’a plus d’utilité. C’est là qu’il est intéressant d’intervenir.

La Sophrologie accompagne les autres thérapies car elle agit sur la douleur en apprenant à se détendre et à conserver de l’énergie vite consommée par la souffrance, en modifiant l’accueil et la perception de la douleur, en motivant le patient pour l’acceptation et le suivi des protocoles médicaux, en lui faisant visualiser un futur à la lumière d’une situation améliorée.

La Sophrologie par ses diverses techniques amène chacun à prendre conscience de ses propres capacités qu’il est possible dès lors de mobiliser et de faire fructifier pour être acteur dans la maîtrise de sa douleur. Elle procure l’autonomie par rapport au sophrologue pour agir sur sa douleur, là et quand il y a besoin, en toute liberté.

Si elle ne fait pas disparaitre toutes les douleurs, la Sophrologie en soulage beaucoup et est sollicitée par de nombreux hôpitaux pour l’accompagnement des patients avant, pendant et après les interventions, et en cas de douleurs chroniques.

Ils ont fait l’expérience de la sophrologie

« Souffrant d’un cancer depuis plusieurs années, quelques amis ne cessaient de me conseiller de pratiquer la sophrologie. J’ai longtemps retardé ce moment n’y croyant pas vraiment. Il y a quelques mois j’ai décidé de tenter l’expérience et ce fut pour moi une véritable révélation m’apportant un bienfait évident au fil des séances.

J’ai appris à mieux connaître mon corps et à gérer mes douleurs.

Depuis, je continue à faire les exercices qui m’ont été préconisés par mon sophrologue que je remercie vivement. »

Coline 73 ans