Il est aisé de percevoir que la vie est faite d’une suite d’événements qui donnent inconsciemment conscience d’exister. Chacun de ces événements a un impact différent sur notre présent, mais aussi sur notre façon de réagir aux situations nouvelles qui se présenteront dans le futur. Et chacun sera impacté différemment selon sa personnalité, son histoire, son état de sensibilité au moment présent.

L’imprévisibilité des événements apporte son lot de pics de stress.

En 1967, les chercheurs américains Holmes et Rahe ont déterminé une échelle modélisant l’impact en termes de stress et de risques dépressifs des événements les plus significatifs. Il est probable que cette célèbre échelle souvent utilisée reste d’actualité bien que la société et les mentalités changent.

Et justement, tout changement qu’il soit positif ou négatif, a une influence sur notre vie. Bien entendu, les changements volontaires peuvent-être plus faciles à vivre que ceux qui sont subis. Ils ne sont néanmoins pas neutres.

Les plus grosses sources de stress, tant dans la vie professionnelle que dans la sphère personnelle, sont sans aucun doute liées à la nouveauté, lorsque est mis en évidence l’absence totale ou partielle de contrôle sur la survenance de l’événement ou de ces conséquences.

Généralement, le changement est ressenti comme douloureux. Il oblige dans sa vie personnelle ou professionnelle (voire dans les deux à la fois) à apprendre à vivre de manière différente. Il s’agit d’un deuil à faire de ce qui était, pour accueillir ce qui est. Le stress, l’anxiété, le doute sur soi-même et ses capacités d’adaptation, voire la culpabilité parfois, sont des états et sentiments par lesquels il va souvent falloir passer.

Le corps est le premier à réagir : sensations de poitrine serrée, d’estomac noué, de respiration difficile… Le sommeil, l’appétit, l’énergie pour faire des choses sont souvent affectés. Le mental n’est pas en reste : les idées noires, les ruminations en boucle, la difficulté à rester concentré, la démotivation et parfois l’agressivité font leur apparition. Les sentiments se bousculent et le doute en sa capacité à faire face peut s’installer. En conséquence de ces réactions physiques et mentales, l’attitude se modifie avec éventuellement un retrait plus ou moins marqué de sa vie sociale, et un isolement parfois accentué par l’éloignement nouveau avec ses relations antérieures.

Qu’il s’agisse d’un divorce, de la survenance d’une infirmité personnelle ou d’un proche, d’une naissance, d’un changement professionnel, d’un déménagement ou d’un départ à la retraite, pour n’en citer que quelques-uns, ces événements obligent à s’adapter et à être créatifs. A bien y regarder, depuis la naissance, la vie a amené chacun à s’adapter. Mais parfois, cette capacité naturelle et innée se perd en grandissant, étouffée par la recherche de stabilité et de sécurité.

Que le changement ait été voulu par soi, ou qu’il ait été imposé par quelqu’un d’autre ou par les circonstances, il marque un moment de vie au cours duquel il est nécessaire d’aller puiser dans ses ressources pour pouvoir avancer.

La Sophrologie apporte dans ces périodes une aide précieuse et efficace pour vivre le changement de façon moins douloureuse. Les exercices de relaxation dynamique, en renforçant la personne et en lui faisant prendre conscience tant de ses capacités que de ses valeurs personnelles lui ouvrent une approche plus sereine des aléas du quotidien. Par ses techniques basées sur la bonne utilisation de la respiration, du relâchement musculaire et mental, de la visualisation, la Sophrologie apprend à être davantage en contact avec les messages de son corps ce qui facilite :

  • la concentration sur la réalité du présent et l’éloignement des anticipations négatives du futur ;
  • la détente afin de passer de la tension nerveuse à l’accueil serein des situations jusque-là anxiogènes ;
  • la prise de recul et le lâcher-prise pour calmer le mental, relativiser et faciliter le passage de la résistance à l’acceptation ;
  • la protection du sommeil vis-à-vis des ruminations mentales, ce qui accroît la récupération ;
  • l’autorisation à respecter ses propres besoins souvent non perçus ou refoulés et à s’autoriser à vivre ses émotions, à se donner du temps pour soi ;
  • le renforcement de l’énergie et de la motivation pour aller de l’avant ;
  • la préservation de la confiance en soi et dans l’avenir ;
  • l’aspiration à de nouveaux projets pour soi redonnant du sens à la vie.

En se rappelant que l’objectif de la Sophrologie est d’aider à stimuler les ressources présentes en chacun, les valoriser et rendre autonome pour une bonne adaptation au quotidien, nous comprenons pourquoi elle est toute indiquée pour accompagner les périodes de changements.

Ils ont fait l’expérience de la sophrologie

 « J’avais entendu parler de la sophrologie mais personnellement je ne connaissais pas du tout cette discipline. J’ai pu participer à un stage de 8 séances de Jean-Paul Michal organisé par mon club et j’ai été très intéressée spécialement à propos du lâcher-prise qui me concerne. »

Maryse 68 ans