Nous voilà, un petit four dans une main et une coupe de champagne dans l’autre, un large sourire aux lèvres et le cœur léger… il est minuit ce premier janvier, la joie nous booste, tout nous semble possible. A commencer par de bonnes résolutions…

 

Maintenant que j’y ai sacrifié, je vais écarter ce terme « résolution » de cet article, car lorsque nous en lisons l’étymologie, ou même les nombreuses définitions du Littré, nous nous apercevons que son sens est majoritairement négatif ou réducteur. En effet, il ne s’agit pas de réduire, diluer, solutionner… mais de s’améliorer, grandir, se sentir mieux avec soi-même… Alors, si vous le voulez bien, je vais lui préférer « détermination ».

 

Organiser son changement avec détermination

Car pour réussir à concrétiser cet élan qui brule en nous, il nous faut :

  • Déterminer en quoi ce changement va nous faire nous sentir être une meilleure personne, va s’accorder avec nos valeurs, va nous donner du plaisir ou de la fierté. Si nous ne sommes pas certains que l’effort que nous voulons accomplir remplira toutes ces qualités, mieux vaut chercher un autre objectif plus adapté. En omettant cette vérification, nous risquons de rentrer dans les 79 à 88 % (selon les études et les années) de ceux qui au bout de 6 mois avouent avoir abandonné. Et surtout, ne conservons qu’un seul objectif afin de mieux nous y concentrer.
  • Déterminer le temps qu’il nous faut pour atteindre notre but. Cela dépend de l’exigence de celui-ci. Toutefois, retenons qu’il est communément admis que le cerveau a besoin de 3 semaines à un mois, avec un entrainement quotidien, pour prendre de nouvelles habitudes. Alors, pas de panique si c’est difficile au début. C’est pour cela qu’il est important de se motiver avec de petits progrès. Qu’est-ce que je peux déjà faire sur un mois ? Qu’est-ce que cela signifie pour moi sur une semaine ?  Comment je m’aide en réalisant une action par jour ?
  • Déterminer les indicateurs qui nous montreront que nous sommes sur la bonne voie. Pas uniquement celui de la réalisation complète de l’objectif, mais ceux que nous pouvons percevoir jour après jour ou au plus semaine après semaine.  Le coureur de marathon a son temps de passage tous les 5 kilomètres et vérifie de même son rythme cardiaque… s’il attendait l’approche de la ligne d’arrivée, vers le 40ème kilomètre, pour vérifier qu’il est conforme à son plan de course, il est probable soit qu’il n’atteindrait pas cette distance car il aurait trop forcé dans le premier tiers de la course, soit qu’il serait très en retard par rapport à ses prévisions : pas bon pour le moral du moment, ni pour la confiance lors de la prochaine course !!
  • Déterminer les récompenses que nous nous offrirons à chaque nouvelle réussite. Chaque pas, même petit, est une victoire qu’il faut souligner et fêter… Notons ces pas sur un joli carnet de bord de poche… et accordons-nous un plaisir pour nous féliciter ! Ce projet, il est pour soi, même s’il peut être agréable à d’autres. N’attendons pas d’être félicités, soutenus, motivés par notre environnement… Prenons notre destin en mains et accompagnons-nous avec lucidité et bienveillance.

Connaissance de soi, confiance, vision positive de l’avenir

Tout ceci est notablement aidé si l’on a une bonne connaissance de soi, une confiance en soi et une vision positive de l’avenir. C’est pourquoi j’utilise la sophrologie.

  • Se connaître : nos comportements sont conditionnés par nos émotions, nos pensées, notre éducation, notre milieu de vie privée ou professionnelle, nos expériences précédentes… Pour changer d’habitudes ou en acquérir de nouvelles, il est indispensable d’être conscient de qui nous sommes, comment nous fonctionnons et de ce qui va nous aider ou nous freiner dans notre projet. La sophrologie étant à la fois une science d’accompagnement des émotions et de développement personnel, nous éclaire sur ce que nous sommes et ce que nous vivons (principe de la réalité objective) ; elle nous fortifie en nous rendant accessibles nos nombreuses capacités parfois méconnues.
  • Avoir confiance en soi : pour réussir, il faut croire en sa capacité à avancer, à réagir, à persévérer malgré les aléas et les ratés. C’est la confiance en soi, celle qui nous permet de dire « non » à ce qui ne nous convient plus venant de nous, des circonstances ou des autres. Bien percevoir son corps, bien gérer son mental et se rendre compte que les deux interagissent dans une constante recherche d’harmonie, ce sont des bénéfices fondamentaux de la sophrologie.
  • Voir l’avenir positivement : ce n’est pas ce que l’on nous propose actuellement par l’injonction « positive donc ! ». C’est tout en restant réaliste, se visualiser soi-même avec davantage d’indulgence en identifiant ce qui est bon en nous. C’est également se voir dans le futur une fois que notre détermination nous aura fait atteindre notre objectif… en sentir tous les avantages pour soi, le bien-être et la fierté, le regard souvent différent des personnes qui nous côtoient… vivre ces moments d’anticipation et en ressentir dès maintenant dans son corps toutes les émotions nouvelles, les sensations, les bienfaits ; c’est se donner de la force pour dépasser les obstacles et les lassitudes. La sophrologie nous accompagne dans cette démarche constructive.

Bonne nouvelle !

Il reste quelques jours avant le jour de l’an… juste le temps pour bien nous déterminer sur l’Objectif qui sera Le vœu le plus bénéfique que nous pourrons nous faire avec assurance, espoir et enthousiasme.

Meilleur vœu à chacun et chacune !