Je vous propose ici un grand extrait de l’article rédigé sur son blog par la sophrologue Laurence Roux-Fouillet qui analyse les besoins de chacun au sortir du déconfinement et qui montre combien la sophrologie est adaptée.

5 motifs de consultation en sophrologie en période de déconfinement – et pourquoi ça fonctionne

Si le confinement fut inattendu, sidérant et particulièrement stressant ou angoissant pour la plupart d’entre nous, le déconfinement ne l’est pas moins….

Depuis une dizaine de jours, les causes de consultation en sophrologie se ressemblent.

Voici les 5 principales, et pour lesquelles la sophrologie peut être un outil précieux :

– l’anxiété
Elle reste – et elle est même remontée – à un niveau très élevé. Nous étions parvenus à retrouver un relatif sentiment de sécurité dans nos foyers, protégés des risques de l’extérieur et des autres. En déconfinement, il faut à nouveau aller affronter le vaste monde, en sachant que le virus est toujours là – et en se méfiant du comportement de ceux qui nous entourent. Peur d’être malade, peur d’être vecteur de la maladie pour nos proches…Toutes les manifestations de l’anxiété ont réapparu, de manière assez importante : sentiment diffus et quasi permanent de peur, boule au ventre, oppression (que le masque accentue), crispations physiques…
Sur le port du masque, nouvel apanage de notre quotidien, je vous incite à relire cet article, pour ne plus en faire un drame.

– les troubles du sommeil
Le sommeil est un bon indicateur de notre bien-être. Or, il est à nouveau perturbé par des réveils nocturnes, ou il semble insuffisamment profond ou récupérateur, ou bien encore il est peuplé de rêves pénibles, voire de cauchemars. La faute, entre autre, à l’inconscient, qui libère plus facilement pendant la nuit les peurs à peu près contenues pendant la journée. Qui plus est, l’anxiété et l’anticipation empêchent souvent de se rendormir.

– le stress
Il est sous-tendu par la peur de ne pas y arriver, particulièrement au travail. Sur site ou en télétravail, l’absence des collègues, et du contact direct, ne facilite pas l’avancement des dossiers ou projets. On craint de prendre du retard. A la maison, le télétravail n’est pas aussi aisé pour tous : procrastination, distractions, présence des proches… On a peur de ne pas arriver à tout faire. Le télétravail, qui éloigne de la hiérachie, fait aussi craindre pour sa visibilité. Avec une peur latente : comment vais-je travailler à l’avenir ? Mon entreprise va-t-elle maintenir mon poste ?

– la charge mentale
Pour ceux qui avaient déjà tendance à cogiter en permanence, le déconfinement n’arrange rien, car, s’il génère des anticipations, il oblige aussi à réfléchir davantage. Il faut à présent intégrer des habitudes nouvelles : veiller à la propreté de nos mains, manipuler le masque… La vigilance est accrue, omniprésente. Certains s’interrogent sans cesse sur ce qu’ils doivent faire – ou auraient pu oublier.

– la concentration
Elle s’est encore plus étiolée ces derniers temps. Même si le télétravail facilite la qualité de ce que nous produisons, dans un contexte familier, il est aussi porteur de facteurs de déconcentration : externes (dérangements, sollicitations diverses…) ou internes (ennui, besoin de penser à autre chose…). Moins stimulés par les interactions avec leurs collègues ou leur hiérarchie, certains télétravailleurs perdent l’habitude de travailler efficacement. Et encore plus s’ils ont, en plus, du mal à s’organiser, à créer ou à respecter un cadre…

Alors, me direz-vous, qu’est-ce que la sophrologie a à voir dans tout cela ?

Beaucoup de choses car, si elle n’évite pas le danger, elle aide à y faire face, grâce aux outils et techniques qu’elle utilise : respirations, décontractions, visualisation… et qui vont être savamment dosées en fonction de chacun. Jugez-en plutôt :

– les symptômes d’oppression et d’anxiété s’atténuent
Les causes de la peur ou du stress peuvent être toujours présentes, mais on se sent plus serein, et plus calme pour les affronter. On se sent rapidement mieux dans son corps.
– on parvient à prendre du recul
Parce que les pensées peuvent être canalisées, elles cessent d’envahir à tout bout de champ l’espace mental. Et en comprenant mieux ses émotions et son propre mode de fonctionnement, on redevient acteur de sa vie – on ne se contente plus de subir ! On devient ainsi mieux dans sa tête.
– on reconquiert son sommeil
En fonction de la problématique que l’on rencontre, on applique la/les techniques efficaces pour se décontracter et s’assoupir facilement, le soir ou à 3h du matin.
– on remuscle sa concentration
Les point précédents vont déjà avoir des effets sur la qualité de notre attention. On peut aussi apprendre des techniques spécifiques qui augmentent notre capacité à nous concentrer dans la journée, et dès qu’on en a besoin.
– on gère le stress
Parce qu’on redécouvre nos ressources, on met en place avec discernement les meilleures stratégies possibles pour faire face.

 

J’espère que cet article de Laurence Roux-Fouillet,  vous a été utile. Je suis à votre disposition pour préciser certains points si vous souhaitez.

Bon déconfinement à tous et à toutes.