Vous êtes témoin d’un malaise ou d’un accident : vous voudriez aider mais avez peur de mal faire ou perdez votre sang froid ? Ceci vous concerne.

Seulement 20% des français sont formés à porter les premiers secours (Ministère de la Santé). Et parmi ces 20%, certains n’interviennent pas par peur de ne plus bien se rappeler et de faire une erreur ou tout simplement à cause du débordement de leurs émotions. Pourtant, les réflexes à acquérir sont simples et nous pouvons faire de nos émotions des alliées.

 

 

9 situations d’urgence sur 10 concernent la vie d’un proche

Chacun peut être confronté à une situation d’urgence, être le premier témoin et donc le premier à pouvoir intervenir en attendant l’arrivée des secours qui arrivent sous 13 minutes en moyenne .

Dans 9 situations d’urgence sur 10, c’est la vie d’un membre de sa famille, d’un collègue, d’un ami… qui est en jeu. Comme l’exprime un proverbe africain : « Le voisin est le premier secours d’un homme ». Et en effet, la meilleure chance de survie de la victime est la personne qui se trouve à ses côtés au moment de l’événement.

« Je risque de faire plus de mal que de bien, non… ?»

Voici un témoignage révélateur recueilli par des Sapeurs-Pompiers : « Je ne suis pas formé au secourisme… Je ne suis donc pas sûr de savoir prendre le pouls, écouter les battements du cœur, vérifier la respiration d’une victime… Je risque de faire plus de mal que de bien, non… ?».

Pourtant, les gestes de premiers secours sont simples et sans risque, ni pour soi, ni pour la victime, même s’ils ne sont pas réalisés à la perfection. David, responsable-formateur aux premiers secours en Eure et Loir insiste lors de ses stages : « N’ayez pas peur. Agissez avec bon sens. Et surtout, ayez confiance en vous ! ».

Ils l’ont fait !

A 5 ans, il a eu le geste qui a sauvé sa maman

Avez-vous entendu aux informations cette belle histoire relatée par les Sapeurs-pompiers de Paris en juillet 2018 : Alors que sa maman de 26 ans venait de faire un malaise, son enfant de 5 ans ne la voyant pas se relever a fait le numéro d’urgence, le fameux « 18 ». Il a répondu aux questions du Caporal-Chef et est arrivé, à indiquer son adresse. Il a sauvé la vie de sa maman rien qu’en appelant les secours !

Cette collégienne a aidé à préserver une vie

Plus récemment, en juillet 2020, une collégienne de 16 ans, Chloé, raconte : « J’ai reçu une alerte sur l’application Sauv Life pour intervenir à 300 mètres de chez moi, à Château-Gontier-sur-Mayenne, pour une femme septuagénaire en arrêt cardiaque. J’ai cliqué sur le bouton pour dire que je pouvais intervenir et je m’y suis rendue. En arrivant dans la maison, j’ai vu la dame, son mari à côté, et le voisin qui effectuait le massage cardiaque. Il commençait à fatiguer, alors j’ai pris le relais avant que les pompiers n’arrivent. ». Son cours de secourisme au collège lui a donné des bases et lui a permis d’intervenir parce qu’elle avait confiance en elle et qu’elle voulait être utile.

Alors, pourquoi pas vous ?

Deux conditions suffisent pour agir efficacement dans ces situations hors du commun : savoir accueillir ses émotions et avoir quelques réflexes élémentaires.

Savoir accueillir ses émotions

Les émotions explosent en quelques dixièmes de secondes et il est impossible de les prévenir. Ce n’est d’ailleurs pas souhaitable, car toute émotion est une réaction naturelle nous alertant sur la présence d’une situation à laquelle nous devons répondre. Mais, parfois, nos émotions s’installent en nous et « cour circuitent » notre bon sens et nos capacités de réflexion.

Apprendre à se connaître avec la Sophrologie pour savoir anticiper ses émotions, c’est se donner la capacité de rapidement prendre en compte celles-ci et retrouver ce que l’on appelle « le sang-froid » qui permet d’agir avec discernement.

La formule magique des 3 temps de l’intervention

Connaître ces 3 temps, sera de nature à nous désinhiber au moment de l’action. Les deux premiers temps ne nécessitent aucune connaissance particulière. Seules des actions basiques sont à réaliser (Observer, et Protéger du suraccident, Alerter les secours). Il faut juste y penser ! Le troisième (Porter secours) est composé de quelques pratiques dont certaines sont d’une extrême simplicité et d’autres méritent un petit entrainement préalable.

Il ne s’agit pas de remplacer les médecins, simplement de préserver la situation au mieux jusqu’à leur arrivée, et ce selon nos propres capacités. C’est tout ce qui est demandé : « Faire au mieux selon ses capacités ».

La préparation mentale au moyen de la Sophrologie accroit votre capacité à utiliser toutes vos compétences dans ces circonstances imprévues.