C’est bientôt la rentrée. Et quelle rentrée !

Pour les adultes, la rentrée peut signifier être à nouveau trop accaparé par son travail pour pouvoir prendre du temps pour soi et ceux que l’on aime. Cela peut vouloir dire aussi la remontée du stress et des préoccupations diverses.

Pour les enfants et les adolescents, c’est la reprise des cours, à l’école, au collège, au lycée et en cycle supérieur…

Et cette année, cela implique encore davantage que pendant l’été, de baigner dans cette ambiance lourde du Covid19, de devoir respecter des gestes dits « barrières » : barrière au Covid… barrière à la convivialité, barrière à la liberté.

Oui, nous en sommes tous là, à appréhender la rentrée.

 

 

Et si nous sortions de ce magma qui nous pèse ?

Comment, me direz-vous, puisque tout nous est imposé par la pandémie et les consignes impératives ?

Peut-être en regardant la situation en face, mais avec l’envie de ne pas se la compliquer encore plus. Je me demandais comme vous comment faire et voici quelques attitudes qui me sont venues et qui peut-être vous parleront :

Le masque ! Oui, il m’agace ; oui il perturbe ma respiration ; oui il crée comme un obstacle entre les autres et moi. Mais de me le répéter ne change rien… je dois le porter.

Alors, je peux en choisir un qui me gène moins qu’un autre (il y a différentes formes, couleurs, matières…). Je peux m’entraîner à respirer par le nez plus souvent qu’avec la bouche pour qu’il s’humidifie moins vite et soit moins désagréable au contact de mon visage. Je peux surtout écouter comment mon corps, ma respiration, mes émotions accueillent le masque et accepter cet état de fait, pour tourner ensuite mon mental vers d’autres sensations : il fait beau et je goûte la lumière sur ce qui m’entoure, la chaleur au travers de mes vêtements (et peut-être puis-je me laisser le temps en marchant ou dans les transports en commun ou à la terrasse d’un café, de laisser vagabonder mon esprit vers des moments agréables où j’ai récemment ressenti ces sensations ?). Et pourquoi ne pas sourire de l’avantage qu’il y a à ne pas exposer mon nez tout pelé après le dernier coup de soleil reçu au mois d’août ?

La distanciation ! Zut, nous n’allons toujours pas pouvoir nous faire la bise et nous prendre dans les bras lors de nos retrouvailles de septembre ! Rien qu’à cette idée, je me sens découragé !

Ok, c’est intéressant déjà de prendre conscience de cette sensation. Je me l’avoue, cela fait plus que me contrarier, cela me déprime un peu ! Oui, c’est mon émotion. Mais, comment combler ce vide affectif ou relationnel laissé par ces gestes familiers devenus impossibles ? Qu’est-ce qui est important pour moi dans ces gestes ? Si je trouve le besoin qui me fait réagir autant à ce changement d’attitude, je devrais pouvoir trouver des moyens pour compenser dans ma relation avec les autres, et surtout ne pas gâcher mon plaisir de me préparer à les retrouver, uniquement parce que je ne peux leur faire la bise, la poignée de mains ou autres… Alors, je me secoue et je me dis que le plus important c’est la qualité du moment que nous passerons ensemble et qu’il me faut mieux le préparer ou le choisir, mieux l’apprécier par le regard, par l’écoute, par l’empathie. C’est ainsi que je vais me rapprocher de ceux que j’aime… peut-être que nos cœurs seront même plus proches grâce à l’attention accentuée que je porterai au son de leur voix, à leurs gestes, aux mouvements de ce que je vois de leur visage…

Lâcher-prise, c’est accepter de sentir que la seconde que je suis en train de vivre est un moment suspendu… cela nous arrive parfois naturellement de penser « Ah si cela pouvait durer toujours ! ». Prenons un instantané alors de ce moment pour se le rappeler lorsque nous en avons besoin, sans le ternir par toutes les ombres qu’il y a forcément autour.

Lâcher-prise, c’est aussi ne pas lutter contre ce qui ne dépends pas de soi… sans baisser les bras ! C’est faire avec, mais en prenant cette contrainte comme un seul des éléments de mon présent, et faire le choix d’agir sur tout le reste afin d’améliorer ma vie au quotidien, même dans de toutes petites choses.

La Sophrologie m’a permis de découvrir cette façon de prendre autant conscience des obstacles qui jalonnent mes journées, que de tout ce qui en fait aussi la richesse et m’apporte du bien-être et du bien-vivre.

Essayez… vous pourriez être étonnés ! Et préparez-vous une excellente rentrée !!