Acquérir le pouvoir d’être soi-même : ce titre peut paraitre provocant, ou marquer une évidence, ou à l’inverse faire envier quelque chose d’inaccessible ! Pourtant…
Une liberté fondamentale
Pourtant ce pouvoir est une liberté fondamentale. Je la classe sur la seconde marche de la pyramide de Maslow, celle de la sécurité. Rappelons-nous que la première concerne les besoins physiologiques de survie de l’individu et de l’espèce (manger, boire, se vêtir, dormir…). Juste après viennent toutes les sécurités (avoir un abri, des ressources suffisantes, une sécurité physique et morale…). Comment se sentir en sécurité si l’on ne peut être soi-même ? L’actualité de ces jours-ci nous montrent des femmes risquant leur vie pour retrouver ce droit. C’est bien souligner la profondeur de ce besoin !
Dans la société qui est la nôtre, pourtant apparemment très libérale, combien d’entre nous sommes réellement nous-même ? N’affiche-t-on pas souvent l’image ou les opinions que l’on pense être attendues de nous ? Est-ce que le besoin d’appartenance (3ème marche de la pyramide de Maslow) ne nous pousse pas souvent à intégrer et à reproduire les avis et comportements de notre environnement sans prendre du recul et nous interroger sur ce que nous pensons et voulons véritablement ?
Une pause pour se connaître
Pour acquérir le pouvoir et la liberté d’être soi-même, il est indispensable de se connaître. Pour cela, accepterions nous de prendre le temps de se regarder en face, avec beaucoup de bienveillance et de réalisme ? Le but n’est pas de nous juger. Bien au contraire. C’est dans un premier temps de s’accepter tels que nous sommes. Ainsi, nous nous comprenons mieux. Ainsi nous pouvons sentir NOS profondes motivations et NOS valeurs qui en sont à l’origine.
C’est alors que nous découvrons toutes nos capacités que le quotidien nous fait utiliser sans en prendre conscience. C’est là que l’on perçoit son estime de soi, une estime qui repose sur ce qu’il y a de bon en nous sans renier ce qui nous semble moins glorieux.
Enraciner son estime de soi
Si je suis clair avec ce que je suis, ce que je pense, ce que je veux, mon estime de moi-même est bien enracinée. Les bourrasques venant de mon entourage ou de la société auront plus de difficultés à me faire chanceler et m’orienter en dehors de ma route.
Pour se relaxer, d’abord se sentir vivre
Avec la Sophrologie, je ne cherche pas en premier lieu la relaxation. Je gagne avant tout à sentir mon corps et ma respiration qui sont les preuves de mon existence, le thermomètre de ce que je suis à cet instant, le révélateur de l’état de mon mental. Plus je me sens vivre, plus je me connais ; et plus je découvre ce qui m’entoure avec un regard clair sur les nuances du monde dans lequel je vis. C’est l’occasion de comprendre ce qui me fait réellement plaisir au fond de moi… c’est-à-dire ce qui nourrit mes besoins et valeurs les plus fondamentaux.
Et alors, la confiance que je sens monter en moi me permet de me détendre. C’est en me retrouvant que je peux me calmer, ralentir le tourbillon de mes pensées, trouver de la sérénité. Oui, en pratiquant la Sophrologie, si je me détends c’est parce que j’arrête de me perdre, c’est que j’ai conscience de ce que je suis, c’est que je peux laisser mes sensations et mes émotions émerger, s’exprimer et les accepter en les accueillant sans jugement pour qu’elles me soient utiles au lieu de me nuire.
Grâce à la Sophrologie, j’acquiers le pouvoir et la liberté d’être moi-même.
L’illustration en tête de ce post est celle de la couverture du livre Folio de Claude Romano « Etre soi même »
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