Stress, culpabilité, hypervigilance : les ennemis invisibles des aidants – et comment les apprivoiser avec la sophrologie
Être aidant, c’est souvent être en première ligne. Présent chaque jour pour un proche fragilisé par la maladie, le handicap ou le grand âge, ou engagé professionnellement auprès de personnes dépendantes, l’aidant donne beaucoup, parfois jusqu’à l’épuisement. Et si les gestes du quotidien sont visibles, les tempêtes intérieures le sont moins.
Parmi les défis invisibles mais puissants auxquels font face les aidants, trois reviennent souvent : le stress, la culpabilité, et la vigilance permanente. Trois mécanismes psychologiques qui, s’ils ne sont pas régulés, peuvent conduire à l’épuisement physique, émotionnel, voire au burn-out.
La sophrologie, en tant qu’approche psycho-corporelle, offre des outils concrets pour mieux se connaitre ainsi que pour comprendre, ressentir et relâcher ces tensions invisibles.
Le stress : quand le corps et l’esprit s’emballent
Le stress chronique est un compagnon discret mais tenace de l’aidant. L’organisation quotidienne, les imprévus, la peur de mal faire, les responsabilités multiples… Tout cela pèse. Peu à peu, le corps reste en état d’alerte, les pensées tournent en boucle, le sommeil devient moins réparateur.
Ce que propose la sophrologie :
-
- Des exercices de respiration contrôlée pour ralentir le rythme cardiaque et ramener un état de calme.
- Des techniques de relâchement musculaire pour libérer les tensions physiques accumulées.
- Des mouvements pour mieux ressentir son corps et en percevoir les messages.
- Des visualisations positives pour installer un ancrage de sécurité intérieure, même au cœur des journées les plus chargées.
La culpabilité : ce sentiment diffus et tenace
Nombre d’aidants me disent ressentir une forme de culpabilité : de ne pas en faire assez, de parfois avoir envie de fuir, de ressentir de la colère ou de l’impatience… Ces émotions, bien humaines, sont souvent refoulées, car jugées inacceptables.
Mais vouloir aider sans faille, c’est aussi risquer de s’oublier soi-même.
Ce que propose la sophrologie :
-
- Un accueil bienveillant des émotions, sans jugement.
- Un travail sur la légitimité à prendre soin de soi, en s’appuyant sur ses propres valeurs.
- Des séances guidées pour cultiver l’auto-bienveillance et se reconnecter à ses besoins profonds.
L’hypervigilance : l’alerte constante
Veiller jour et nuit. Anticiper chaque chute, chaque absence de réponse, chaque changement de comportement… Cette hypervigilance, fréquente chez les aidants, est une forme de stress majoré. Le corps reste en tension, l’attention est fragmentée, et le repos devient difficile.
Ce que propose la sophrologie :
-
- Des pratiques pour se recentrer et faire une pause dans le tourbillon du quotidien.
- La possibilité de créer des bulles de déconnexion, même brèves, mais régénératrices.
- Des entraînements pour retrouver un sommeil plus profond et réparateur.
S’offrir un espace pour souffler
La sophrologie n’efface pas les difficultés, mais elle offre un espace de répit intérieur, un temps pour respirer, relâcher, déposer ce qui pèse. Elle apprend à mieux se connaître, à repérer les signaux d’alerte, et à y répondre autrement.
En séance individuelle ou collective, en présentiel ou à distance, les aidants y trouvent un soutien sans jugement, une écoute respectueuse et des outils concrets à emporter avec eux.
Vous pourriez aimer aussi :
- La sophrologie pour dépasser le handicap
- La sophrologie pour aider les aidants
- Proches-Aidants : reprendre son souffle pour accompagner
- Adolescents : La sophrologie pour l’aider à gérer sa santé mentale