Eruptions solaires exceptionnelles, aurores boréales… cette fin de semaine, la nature nous a offert le contraste entre la violence et la beauté.
Par la plus improbable synchronicité, j’ai dévoré dans le même temps un livre édité au mois de mars dernier qu’une de mes clientes en sophrologie m’a conseillé : La dernière allumette, de Marie Vareille, autrice que je ne connaissais pas mais que je vais m’empresser de retrouver au travers de ses autres œuvres. Ce titre fait partie des 6 finalistes du prix Maisons de la Presse qui sera remis dans 2 jours.
Vivre après l’impact d’un stress traumatique
Un style léger, subtile, tenant en haleine jusqu’à la dernière virgule. Je ne veux pas trop vous en dire car ce serait criminel de spolier votre surprenante lecture et votre émotion ! Ce regard frais et candide d’une petite fille sur la violence conjugale, sur l’impact d’un stress post traumatique, le réalisme de ce récit tout contenu dans la posture de refus tant de la complaisance que du découragement, dans la proximité de la résilience, bien que fiction est témoignage.
La force de petits détails du quotidien
Que « la plus belle chanson du monde », « la dernière allumette », l’odeur et le touché d’un foulard, un petit sac en papier doré, la demande tardive d’herbes aromatiques par une voisine, la vision d’une aurore boréale, un tatouage « ¾ » … enrichissent votre cœur comme ils l’ont fait au mien durant cette lecture.
Restons vigilants
Je m’associe à la dernière page de ce roman en rappelant ici que « si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales, appelez le 3919 ou consultez le site www.arretonslesviolences.gouv.fr ; et en cas d’urgence, appelez le 17 ou envoyez un sms au 114. »
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