Dans un précédent article, je vous proposais de comprendre ce qu’est la charge mentale et je vous donnais quelques pistes pour en éviter la surcharge. Ces pistes étaient tournées exclusivement vers vous-mêmes.

 

 

Aujourd’hui, je continue ce triptyque d’articles avec des pistes dépendant toujours de vous mais tournées vers les autres.

 

 

Davantage de stratégies pour limiter sa charge mentale :

Je vous rappelle que lorsque j’évoque des stratégies, je n’aborde que ce qui dépend de nous. Il est plus efficace de se concentrer sur ce qui relève de notre compétence que d’attendre les résultats d’évolutions dans notre environnement et chez nos relations.

Les stratégies tournées vers les autres

Considérer que nous ne devons impliquer que nous-mêmes pour limiter notre surcharge mentale est souvent un signe d’orgueil. Nous ne pouvons pas toujours tout gérer par nous-mêmes sans l’aide de notre entourage car ces personnes peuvent être plus disponibles, plus compétentes, plus adaptées que nous à la situation particulière. Bien entendu, je ne vous propose pas ici de ne vous reposer égoïstement que sur les autres, mais de solliciter et d’accepter leur aide lorsque cela est nécessaire.

Si vous n’abusez pas ces personnes se sentiront valorisées et elles vous en seront reconnaissantes.

Voici 6 pistes pour vous y aider :

      • A chaque fois que vous vous faites la réflexion « j’ai cela aussi à faire ! » alors que déjà vous ressentez un début de saturation, il est utile de vous poser la question de savoir si vous êtes la seule personne à pouvoir réaliser cette tâche. Si la réponse est « oui » vous devrez la planifier en fonction de son urgence, et peut-être la reporter. Si la réponse est « non » c’est une bonne nouvelle ! Cela signifie que vous pouvez vous faire aider.
      • Oser demander de l’aide. C’est vrai aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Cela a bien des avantages : Vous soulager bien sûr (premier objectif ici recherché), mais aussi créer du lien car vous êtes amenés à communiquer, mettre en valeur les qualités ou compétences de ceux ou celles auxquels vous vous adressez ou encore éviter les retards dans l’accomplissement de cette action.
      • Bien comprendre ce que l’on a à faire. Ne vous arrive-t ’il pas parfois de vous lancer dans votre objectif sans avoir suffisamment réfléchi à ce que vous attendez du produit fini ou à la méthode que vous utiliserez pour le réaliser ? Et de ce fait, de devoir changer de stratégie en cours de route (modifier l’ordre des actions, retourner chercher les outils ou ustensiles nécessaires…) ? Bien préparer son action n’est pas une perte de temps, loin de là… surtout si l’on décide de la déléguer car mieux vaut être clair dans le résultat que l’on attend afin de permettre à la personne qui va l’exécuter d’être plus à l’aise, sachant parfaitement ce que vous voulez. Que de déconvenues alors évitées, ainsi que le traditionnel « j’aurais mieux fait de la faire moi-même ». Souvent cela ne tient qu’à la clarté que vous aviez vous-mêmes de ce que vous vouliez faire et à votre façon de le présenter.
      • Eviter le perfectionnisme. Le perfectionnisme consomme beaucoup d’énergie par rapport à l’augmentation réelle de la qualité. C’est sans conséquence lorsque l’on a le temps, que l’on est bien mentalement et que l’on fait les choses soi-même. Mais si au-moins l’une de ces trois conditions n’est pas remplie il devient nuisible par la fatigue, le stress et la dévalorisation qu’il peut entraîner. A plus forte raison, lorsque vous demandez de l’aide ! Gardez en tête que vous parvenez grâce à cette aide à ce que plus de choses soient faites dans de meilleures conditions. Cet avantage peut bien contrebalancer quelques imperfections selon vous qui passeront probablement inaperçues aux yeux de tous. Vous pourrez de cette façon déléguer plus facilement, être bienveillants à la livraison et profiter pleinement de la charge ainsi évitée.
      • Apprendre à ne pas culpabiliser ! En demandant de l’aide, vous montrez aux autres que vous les reconnaissez dans leurs compétences, leurs capacités, que vous savez pouvoir compter sur eux. Vous leur transmettez une charge certes, mais vous leur prouvez votre confiance ! N’aimez-vous pas vous sentir utiles, ressentir une valorisation lorsque vous permettez de soulager quelqu’un ou de réaliser quelque chose qui sans votre participation aurait risqué d’être mal faite voir pas faite du tout ? Dites-vous que pour les autres c’est également important et bénéfique. Nulle raison de culpabiliser !
      • Accepter de « lâcher-prise ». Si vous avez demandé de l’aide, c’est que c’était nécessaire pour vous et pour l’action qui devait être réalisée. C’est la situation particulière qui a fait que vous n’avez pu assumer toutes les charges simultanément. Alors, comme cela ne dépend pas de vous, s’attrister, s’énerver ou se gronder n’apporterait que du négatif qui accroîtrait votre charge mentale. D’où l’utilité du « lâcher-prise », qui signifie que vous acceptez la difficulté en comprenant que si vous avez délégué c’est que vous ne pouviez faire autrement sans conséquences négatives. Remarquez tout le positif qui résulte de cette aide reçue, tant pour vous que probablement pour d’autres. Et l’élan que cela peut vous procurer pour réaliser autre chose pendant ce temps !

Voilà quelques suggestions à explorer pour aujourd’hui. Elles vous concernent et vous maintiennent malgré toutes les difficultés que vous rencontrez dans la vie sociale avec les autres.

Dans un prochain article, dernier de cette trilogie, je vous montrerai comment la sophrologie vous accompagne pour alléger votre charge mentale en lien avec les suggestions de ces 2 premiers articles.

Bon mental « allégé » à tous et toutes.

 

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