Dans les deux épisodes précédents, nous avons découvert ensemble ce qu’est la surcharge mentale et nous avons partagé de nombreuses propositions permettant de l’alléger.

Ici, nous allons comprendre comment la pratique de la Sophrologie, nous aide à parcourir ces pistes et à atteindre notre objectif d’allègement de cette charge mentale afin de nous sentir mieux et d’être plus efficaces.

 

Sophrologie et surcharge mentale

 

La sophrologie a été créée pour que nous prenions davantage conscience de nous-mêmes (sensations corporelles, émotions, sentiments, pensées…) afin de mieux nous connaitre et de pouvoir adopter les stratégies qui nous conviennent pour dépasser les difficultés quotidiennes ou ponctuelles en s’appuyant sur nos propres compétences et capacités. En faisant cela, nous améliorons notre confiance en nous ce qui nous permet d’entrer plus sereinement en relation avec les autres et avec notre environnement et d’y prendre notre juste place.

Par exemple, lorsque l’on se sent « bien dans ses baskets », c’est que nous avons la sensation que notre mental, notre corps et nos émotions sont en harmonie. Nous nous en rendons compte plus facilement si nous avons pris l’habitude d’écouter ce qui se passe en nous. Je vous assure que souvent, cet état d’harmonie existe sans que nous nous en apercevions, laissant uniquement dans notre mental la trace des moments plus difficiles.

Savoir s’écouter, sans être nombriliste pour autant, nous fait comprendre comment nous sommes dans le moment présent, et par là, nous permet de nous donner la possibilité de « prendre soin de soi », « faire de courtes pauses », « demander de l’aide si besoin », « mieux comprendre ce que l’on a à faire en identifiant l’effort et le temps que cela représente » et ce « sans culpabiliser »…

Comprendre qui l’on est et comment l’on fonctionne facilite « l’organisation du temps », « de s’accorder le droit à l’erreur », « d’éviter le perfectionnisme », « la création de routines efficaces »…

Etre plus proche de ce que l’on vit et de nos valeurs nous incite à « la gratitude » tant envers nous-mêmes qu’envers les autres, « à se récompenser lorsque l’on dépasse une difficulté », à « goûter les bons moments et les réussites » afin de s’en servir comme soutien dans d’autres phases difficiles, à arrêter de ressasser de mauvais souvenirs ou de s’imaginer un futur chaotique (c’est cela le fameux « lâcher-prise ») pour concentrer toute notre énergie et nos qualités dans le présent et se projeter avec une confiance réaliste et nourricière dans nos projets…

Loin de nous amener dans un monde de « bisounours », la sophrologie nous fait pleinement vivre en nous aidant dans les temps difficiles, en nous faisant apprécier les périodes plus fastes. Elle nous révèle notre humanité puisqu’au-delà de ce qui est perfectible, elle nous incite à utiliser nos qualités et nos compétences qu’elle nous révèle.

En parcourant ces quelques paragraphes, vous avez certainement retrouvé les pistes d’allègement de la surcharge mentale… Sinon, c’est certainement le moment à la lumière de cet éclairage de la sophrologie de relire les deux articles précédents.

Bon mental « allégé » à tous et toutes…

… en acceptant au besoin l’aide de la sophrologie.

 

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